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Le Morbihan est souvent présenté sous l’angle d’une image d’Epinal, en tant que département proposant une remarquable douceur de vivre et attirant les touristes autour de sa nature et de son passé, tous deux soigneusement préservés. Cette perception n’est pas fausse, mais elle se révèle beaucoup trop réductrice, car elle néglige le fait qu’il s’agisse aussi de l’un des départements français les plus actifs sur le plan économique.
En effet, malgré les difficultés qu’ils ont eu à surmonter – des terribles destructions de la Seconde Guerre Mondiale à la crise financière de 2008 – ses habitants ont toujours fait preuve de résilience et d’une motivation inébranlable qui suscite l’admiration. Alors que l’avenir semble plus prometteur que jamais, nul doute que le Morbihan occupera bientôt une place encore plus importante sur « l’échiquier » de l’économie nationale.
Département français appartenant à la région Bretagne, le Morbihan tire bien entendu son nom du Golfe éponyme, et il compte plus de 900 kilomètres de côte avec l’Océan Atlantique. Abritant certains lieux mythiques de l’Histoire de France – voire mystiques, avec la forêt de Brocéliande – le département portant le numéro 56 voit notamment ses origines remonter à la Révolution, suite à la disparition du diocèse de Vannes.
Le climat tempéré océanique se caractérise par une réelle douceur de vivre, et l’absence de températures extrêmes, aussi bien en été qu’en hiver. Certaines zones, telles que la presqu’île de Quiberon, présentent par ailleurs de véritables microclimats. Quoi qu’il en soit, que ce soit pour l’Histoire, le climat ou les magnifiques paysages du Morbihan, nombreux sont les touristes à se rendre chaque année dans le département.
Au niveau économique, et à l’instar des autres départements de l’Ouest, le Morbihan a longtemps été dominé par le secteur primaire, avec l’agriculture d’une part, mais aussi bien sûr la pêche – ce qui se comprend aisément à la vue de la longueur du littoral. En outre, depuis le Moyen Âge, le commerce maritime a occupé une place importante pour la vie quotidienne des Morbihannais et Morbihannaises.
Avec la révolution industrielle et les impératifs de reconstruction suite aux dévastations de la Seconde Guerre Mondiale, l’industrie – et en particulier la métallurgie ainsi que la construction navale et la réparation navale – s’est peu à peu développée dans le département.
En parallèle, l’agriculture au sens large (incluant donc l’ostréiculture, mytiliculture et la pisciculture marine) s’est considérablement modernisée, tandis que plusieurs villes moyennes émergeaient en tant que pôles commerciaux. Il s’agit d’Auray, Lorient, Ploërmel, Pontivy et Vannes, qui sont d’ailleurs aujourd’hui devenues les cinq délégations du département.
Quant au tourisme précédemment évoqué, il est bien entendu extrêmement important, entraînant dans son sillage aussi bien la construction que le secteur tertiaire.
En tout état de cause, les différentes crises – politiques, militaires ou financières – qu’a pu connaître le Morbihan n’ont jamais durablement remis en cause sa croissance, et il s’agit là d’une preuve irréfutable de la résilience de l’économie du département. Pour exemple, dès la Libération, la population active du Morbihan s’est « retroussée les manches » pour non seulement rebâtir les bâtiments détruits, mais surtout en construire encore plus, et encore mieux. C’est donc tout un état d’esprit qui mérite ici d’être mis en avant, et ce dernier anime plus que jamais les Morbihannais et Morbihannaises.
Avec plus de 740 000 habitants, près d’un quart de la population bretonne a élu domicile au sein de l’une des délégations du Morbihan. Autre fait démographique d’importance, grâce à un solde migratoire positif, la population du département a connu une augmentation d’environ 5 000 personnes par an au cours des cinq dernières années.
Concernant les inscriptions au R.C.S, il faut noter que plus de 30 000 établissements sont inscrits comme étant situés au Morbihan, et 82% d’entre eux comptent moins de 5 salariés dans leur effectif. Les deux principaux secteurs d’activité concernent les services, aux personnes comme aux entreprises, avec approximativement 35% des établissements, ainsi que le commerce de gros et de détail, avec environ 30% des établissements.
Quant aux plus gros employeurs privés, on peut tout d’abord citer Naval Groupe et le Laboratoire de Biologie Végétale d’Yves Rocher, qui comptent tous deux plus de 2 000 salariés, ainsi que La Poste et le Crédit Agricole, accueillant chacun plus de 1 000 employés. La Société Bernard, la Cité Marine, le Centre d’Elaboration des Viandes, ou bien encore Mix’Buffet et Ronsard méritent également de rejoindre cette liste – loin d’être exhaustive – avec au moins 550 personnes à leurs effectifs. Au total, ce sont un peu plus de 281 000 emplois qui ont été comptabilisés dans le Morbihan, dont 236 000 salariés, et le commerce ainsi que l’hébergement et la restauration sont actuellement les principaux recruteurs. L’industrie (hors agroalimentaire) performe également bien, de même que les services aux entreprises.
Preuve de l’attractivité du territoire pour les entrepreneurs, le Morbihan enregistre chaque année plus de 2 200 créations d’établissements, et sur les cinq dernières années, la tendance est à une accélération de cette performance – le taux annuel de croissance frôlant désormais les 5%. En outre, même si l’on tient compte des établissements ayant cessé d’exister, sur la période 2008-2016, ce sont plus de 4 000 établissements supplémentaires qui se sont installés. Cela correspond à une hausse de 16% et c’est d’autant plus remarquable que cet intervalle de temps inclut la crise économique de 2009 aux conséquences pourtant forcément négatives sur un tel indicateur.
Comme en témoignent notamment les dernières données chiffrées disponibles, le nombre de constructions neuves n’a eu de cesse de croître au cours de la décennie écoulée, et cette remarque vaut aussi pour le volume de transactions réalisées dans l’ancien. D’une manière générale, lorsque le marché de l’immobilier dans l’Hexagone est au beau fixe, comme en 2017 par exemple, le Morbihan tend à sur-performer de façon encore plus impressionnante, tandis qu’un secteur atone à l’échelle nationale se traduira par une hausse – limitée mais bien réelle – au niveau du département.
En tout état de cause, la dynamique démographique favorable dont nous avons précédemment parlé implique qu’il y ait de plus en plus de ménages à loger. Il convient aussi de noter que cette population a des attentes de plus en plus élevées en matière d’infrastructures, de logements, mais aussi de qualité de vie au global – incluant ainsi les services accessibles. Par conséquent, même les petites communes s’équipent actuellement en matériel adapté, mais une telle démarche s’avère bien sûr coûteuse à mettre en œuvre, et c’est ce qui rend le partenariat avec le département absolument indispensable.
Par ailleurs, à l’approche du début de la deuxième décennie du XXIème siècle, le Morbihan « fourmille » de projets, or à en juger par les expériences du passé, nul doute que l’immense majorité d’entre eux se concrétiseront sous peu. En effet, c’est une chose que de faire des projets – de « tirer des plans sur la comète, diraient certains – mais c’en est une autre que de les transformer en réalité. Dans le cas du Morbihan, les différentes administrations qui se sont succédées – de toutes couleurs politiques confondues – ont su réussir quasi-systématiquement cette étape délicate, et un réel crédit peut donc leur être accordé pour l’avenir. A ce stade, vous êtes en droit de vous demander : « soit, mais de quels projets parlons-nous exactement ? » A vrai dire, ils sont si nombreux que nous ne prétendrons pas les lister exhaustivement, mais parmi les plus marquants, nous pouvons mentionner les suivants :
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