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Pendant longtemps, l’économie de Charente-Maritime a été caractérisée par l’agriculture, l’artisanat et les activités traditionnelles que l’on associe volontiers à la ruralité. Toutefois, en l’espace de deux décennies, le département a connu un développement spectaculaire, le rendant plus attractif que jamais auparavant. De fait, la Charente-Maritime peut s’enorgueillir d’un littoral superbe, d’une nature préservée, d’un lien spécial avec les merveilles de l’océan, ainsi que d’un riche patrimoine, aussi bien historique que culturel. Dès lors ils se combinent pour créer un cadre de vie particulièrement attrayant.
Les clichés d’antan sur la Charente-Maritime n’ont plus lieu d’être. Aujourd’hui, ce département connaît un essor remarquable, avec une agriculture qui connaît de réelles mutations, une industrie relativement peu présente mais qui pourrait bien rattraper son retard, ainsi qu’un secteur tertiaire prédominant mais lui-aussi appelé à se transformer.
En matière d’immobilier, l’on entend souvent dire que la première règle à connaître est celle de l’importance primordiale de l’emplacement d’un bien dans sa valorisation ; or, à l’échelle d’une ville ou d’un département, c’est encore et toujours l’emplacement qui va dicter bien des aspects de son développement au fil du temps.
Cela étant posé, en observant la carte de France, et les 460 kilomètres de côte de la Charente-Maritime, nul ne sera surpris d’apprendre que, depuis toujours, le département n°17 entretient un lien très puissant vis-à-vis de l’océan.
Pour ne citer que quelques exemples de cette relation particulière, il convient d’évoquer les premières stations balnéaires, datant du XIXème siècle, et dont l’attrait a conduit à la mise en place d’infrastructures de transport pour désenclaver les villages littoraux de l’époque, devenus de véritables villes de nos jours – telles que Royan (aux célèbres cabines de plage rayées) ou Fouras.
Comment évoquer la proximité quasi-fusionnelle de la Charente-Maritime avec l’océan sans parler de la pêche, côtière au niveau des pertuis charentais ou hauturière une fois au large – sans oublier la pêche fluviale dans la Charente. En outre, lorsque se produisent de grandes marées, une activité millénaire se répète inlassablement avec le ramassage des coques et des palourdes, tout particulièrement dans l’estran des îles principales que sont Oléron et Ré.
Le littoral est aussi marqué par les écluses à poissons, et les pontons de bois baptisés « carrelets », que l’on trouve par exemple à Saint-Palais-sur-Mer. Quant à la pêche professionnelle, elle est principalement issue de trois ports, Chef-de-Baie (à la Rochelle), la Cotinière (pour la pêche artisanale, notamment) et Royan.N’oublions pas non plus le Plan de renforcement des protections littorales, appelé « Plan digues », a pour objectif de faire face aux événements climatiques exceptionnels lié au réchauffement climatique qui fragilisent les côtes.
En outre, le Département de la Charente-Maritime a consenti à des investissements conséquents afin, d’une part, de permettre de déployer une couverture optimale en services numériques, avec notamment 100% du territoire bénéficiant de la fibre optique FttH en 2022.
Il s’agit d’autre part, d’aménager le Port de la Cotinière pour rénover les locaux, agrandir les espaces de stockage et la taille de la halle à mariée.
Il est également question de rendre le bassin à échouage systématiquement accessible, quelle que soit l’intensité de la houle, et de transformer les pontons d’accostage pour de plus gros navires.
Enfin, l’implication du Département apparait également évidente en matière de marketing territorial, au travers de multiples campagnes, tantôt destinées au grand public, tantôt aux touristes, et sans omettre, bien sûr, les entrepreneurs (avec la mise en avant du prêt d’honneur Initiative Charente-Maritime, par exemple).
La plupart des entreprises du secteur secondaire sont des TPE / PME – et, plus globalement, sur les 33 000 entreprises répertoriées dans le département, plus de 95% emploient moins de 10 salariés. L’artisanat occupe lui-aussi une place importante, que ce soit dans le domaine du bâtiment (avec près de 9% de la population active), des transports, ou de l’alimentation.
Quant au secteur tertiaire, qui représente à lui-seul plus de 70% de l’emploi départemental, il est clairement porté par le tourisme, grâce à un environnement naturel splendide, plusieurs sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco, des spécialités gastronomiques réputées, etc. De surcroît, les structures d’accueil locales sont bien dimensionnées pour accueillir tous ces touristes, avec une profusion d’hôtels, de campings, de chambres d’hôtes, de résidences secondaires ou de meublés de tourisme.
Pendant l’été 2018, par exemple, plus de 1,5 million de touristes se sont ainsi rendus en Nouvelle-Aquitaine, et très nombreux sont ceux qui ont alors visité la Charente-Maritime ; avec 34 millions de nuitées pour la période estivale, le département s’est alors classé en troisième position, juste derrière l’Hérault et le Var.
Terminons ce tour d’horizon de l’économie de Charente-Maritime par ses résultats actuels chiffrés, et par les prévisions que l’on peut raisonnablement en extraire. Ainsi, pour qualifier la conjoncture économique de 2018-2019, ce sont des termes positifs que l’on peut lire ici ou là, et de fait, les évolutions favorables se retrouvent à tous les niveaux.
Ainsi, ce sont quelques 123 000 emplois salariés qui ont été créés en 2018, contre 117 000 en 2017, et cet écart est bien sûr significatif. Alors, certes, le taux de chômage reste élevé, à plus de 9%, mais il est en baisse régulière d’année en année, et il reste encore à ce jour de nombreuses offres d’emplois non-pourvues, pour lesquelles les employeurs peinent à trouver les profils souhaités. Dès lors, le focus qui est aujourd’hui mis sur l’apprentissage et sur les offres de formation prend tout son sens.
Au niveau du nombre d’entreprises, la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Charente-Maritime constate une baisse des radiations, d’une part, combinée à une légère hausse du volume des créations, ce qui constitue indéniablement une excellente nouvelle. Ainsi, en 2018, le département a compté 3 438 créations pour 1 649 radiations, soit un solde net de 1 789 sociétés nouvelles. L’artisanat a connu un mouvement quasi-identique, pour un total de 950 entreprises restantes après créations, et un total de quasi 17 500 sociétés dans ce secteur.
Autre raison de se réjouir, les établissements sont de plus en plus nombreux à franchir le cap symbolique des trois ans d’existence, et même celui des cinq années. Au niveau du bâtiment, les constructions restent portées par un solde migratoire positif, ainsi que par les résidences secondaires (et/ou sénioriales), mais pour les travaux publics, tout dépend bien entendu du niveau des commandes passées par l’Etat, la Région ou le Département.
Enfin, les perspectives pour 2020 et les années futures sont prometteuses, au-delà même des retombées économiques liées au Tour de France 2020. De fait, les entreprises du nautisme recrutent beaucoup, car leurs carnets de commande se remplissent, et l’attrait du département auprès des touristes français ou étrangers n’est pas près de se tarir.
Ainsi, et pour ne citer que cet exemple très concret, avec des épisodes de canicule de plus en plus fréquents, il sera sans doute plus agréable encore de se rendre en Charente-Maritime, plutôt que dans le bassin méditerranéen.
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